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samedi 28 mai 2016

=> Transfert - Rémi Stefani <=



Éditeur : Syros 
Genre : (thriller), fantastique
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 432
Date de parution : 04/02/2016
Prix : 16,90€

Résumé :
« Victor et Valentin ne se sont jamais rencontrés. Le même jour, à la même minute, ils sont chacun victime d'un accident fatal. À cet instant précis a lieu un transfert inexplicable... Valentin devient Victor et Victor, Valentin. Commence alors l'histoire mouvementée de leur deuxième vie. »

Avis :
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Transfert a pour moi été une lecture surprenante ! Rémi Stefani a su m'entraîner dans un récit où je n'ai rien vu venir. En le commençant, je m'attendais à tomber sur une simple histoire de transfert d'âmes, avec quête de soi et quête de son ancienne identité. Mais dépassée la première partie, on comprend que l'auteur ne se limite pas à ce qu'il y a de simple et introduit son lecteur dans un récit beaucoup plus complexe. Ce qui n'a pas été pour me déplaire !

Alors que Victor est poussé par son père à faire un saut en parachute, à Montpellier, Valentin se réveille une nouvelle fois en retard pour le lycée. C'est donc sans regarder qu'il traverse la rue, et se fait faucher par une voiture. Au même moment, dans le ciel, le parachute de Victor ne s'ouvre pas... Ils auraient dû mourir, mais les deux jeunes gens se réveillent miraculeusement. Et un autre miracle se produit : Victor revient à la vie dans le corps de Valentin, Valentin dans celui de Victor. Aucun ne se souvient de sa première vie. Serait-ce une seconde chance ? 

Si tout dans ce récit entraîne son lecteur complètement ailleurs, je ne ressors pas de ma lecture avec déception, comme cela aurait pu l'être. Simplement parce qu'elle aura tout de même été au-delà de mes attentes, dépassée la surprise de tomber sur quelque chose de différent. Plus qu'un simple roman pour adolescents, Transfert est assez complexe et bien construit pour plaire même aux plus grands. L'écriture de Rémi Stefani évolue avec ses personnages, mais se présente dès le départ comme mature, droite et raisonnée. Elle donne un rythme, parfois un peu lent, toujours agréable. Et l'on suit, tantôt Valentin, tantôt Victor.
C'est le premier élément qui a éveillé ma curiosité. Je m'attendais au classique schéma de l'alternance des points de vue, chapitre par chapitre. Mais Transfert a une toute autre construction. Le lecteur découvre d'abord Victor, convaincu par son père de faire un saut en parachute. Pas en tandem, bien entendu. Un saut qui lui sera fatal, puisque son parachute ne s'ouvre pas. Sauf qu'il se réveille, sans mémoire, juste l'impression que ce corps, la vie qu'on lui présente, n'a jamais été la sienne. De jeune parisien intelligent et en Polytechnique, il se retrouve dans un hôpital de Montpellier, cancre et encore en terminale. Il s'appelle à présent Valentin. 
Le lecteur fait bien plus tard la connaissance de Valentin. Il lui arrive le même sort. À vingt ans, Valentin est le petit canard de sa famille : cancre, il redouble sa terminale et ne suit pas le schéma familial. C'est en étant encore en retard pour le lycée qu'il est fauché par une voiture. Ce qui aurait dû être un accident mortel ne l'est pas. Mais comme Victor, il ne se réveille pas dans son corps, mais celui du jeune polytechnicien. Et là, autant dire que la différence est flagrante. Les deux jeunes gens entament alors une nouvelle vie, à l'opposé de ce qu'elle était avant. 
Passée cette première partie de présentation, une deuxième démarre. Il est temps pour Valentin et Victor de se réapproprier leur vie, d'avancer malgré leur amnésie. Les deux finissent par fuir ce qui leur est arrivé, ne plus se poser de question sur ce changement d'identité, comme si rien ne s'était produit. Pourtant, l'auteur les place habillement sur la route l'un de l'autre, dans des situations aussi inattendues que décisives. Pour le lecteur, chacune de ses rencontres marque l'espoir qu'ils se reconnaissent l'un dans l'autre, qu'ils comprennent enfin
Une dernière partie laisse finalement place à la reconstruction, l'acceptation. On y trouve encore plus d'émotions : les réactions des proches, leur ressenti, celui de nos deux protagonistes aussi. C'est une sorte de retour sur le chemin parcouru. Qui n'est en fait peut-être pas si différent malgré leur transfert. Valentin aurait-il eu une vie différente, s'il n'était pas devenu Victor ? Et inversement, Victor aurait-il pu avoir un autre avenir

~~~~~~
Transfert de Rémi Stefani aura donc été une bonne lecture ! Si je ne suis pas déçue par cette lecture, il m'a manqué quelques petites choses pour l'apprécier totalement. La partie thriller attendue est ce qui m'a le plus fait défaut au cours de ma lecture. Ce n'est qu'un aspect de l'intrigue, finalement pas si important. Mais la tournure que prend ce roman n'en reste pas moins intéressante. C'est une histoire très mature, très réfléchie, sur la construction de soi, de son identité. C'est un roman qui laisse à son lecteur un message fort, l'idée qu'il peut tout recommencer, repartir à contre-courant. Valentin et Victor sont eux deux personnages forts, charismatiques, qu'il m'a plu de suivre dans leur évolution. 

+ Merci au site Babelio et aux éditions Syros

Challenge jeunesse/young adult : 23/65

samedi 21 mai 2016

=> N'oublie pas - Michelle Gagnon [Expérience Noa Torson, #3] <=

Éditeur : Nathan 
Traducteur : Julien Chèvre
Genre : thriller, anticipation
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 440
Date de parution : 04/02/2016
Prix : 16,90€

Résumé :
[Risque de spoiler - Surlignez pour lire le texte]
« Fuir, c'est vivre. S'arrêter, c'est mourir.
Quatre. Ils ne sont plus que quatre : l'Armée de Persefone a été décimée. Noa, Peter et les autres sont traqués, dévastés, épuisés... Mais où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, leurs ennemis parviennent toujours à les retrouver et l'étau se resserre. Pourtant, ils n'abandonnent pas. Ils veulent affronter l'homme qui a créé le monstrueux Projet Perséphone.
Quitte à se jeter dans la gueule du loup. Après tout, ils n'ont plus rien à perdre. »

Avis :
Suite et fin de la trilogie explosive Expérience Noa Torson, qui me fait palpiter depuis le premier tome ! Autant dire que j'attendais ce dernier opus avec impatience et que je l'ai souvent trimbalé avec moi dans l'espoir de le lire.  Avant de le commencer, j'étais aussi impatiente qu'hésitante. Je n'ai lu aucun avis, le résumé n'en dit que peu et c'est toujours l'angoisse du dernier tome. C'était mon dernier rendez-vous avec Noa, Peter, et je voulais qu'il soit à la hauteur ! Alors, happy end or not ?

Pas de résumé. Pas de spoils.

Expérience Noa Torson, depuis le premier tome, est une trilogie qui a su me convaincre par son cocktail savamment dosé : action et émotion, sous fond de manipulations génétiques et de dénonciation du système américain concernant les enfants abandonnés/orphelins. Sans parler bien sûr de l'aspect thriller du roman qui plonge le lecteur dans un sentiment d'urgence grandissant dès les premières lignes. Je ne vais pas vous le cacher, N'oublie pas est à la hauteur à ce niveau ! La tension est toujours aussi présente.
L'heure du dénouement a sonné. N'oublie pas gagne en rythme, en courses effrénées et en sentiment d'urgence. Noa et Peter sont toujours sur les routes, leurs armées aux quatre coins du pays, et les dangers encore plus proches. Jusqu'au bout, l'action est distillée, la tension proche de l'explosion. Après la jolie maison de Peter et les foyers d'accueil pour Noa, nos jeunes protagonistes vont de repaire miteux en repaire miteux, les hommes de Pike & Dolan dans leur ombre. Et on le sait, on le sent, la confrontation va avoir lieu, même si l'on ne sait encore rien de son issue.
Au fil des tomes, on s'attache fortement à Noa et Peter. Au début, ils peinent à s'accorder : ce sont deux adolescents à l'univers très différents, l'un est issu d'une famille riche, l'autre des foyers et familles d'accueil. Mais ils finissent par trouver un terrain d'entente et leur relation n'en devient que plus belle. Ensemble, ils forment un duo tantôt chien et chat, tantôt complice, qui se cherche, se trouve, s'éloigne. Leur amitié pourtant reste toujours forte, intense. Une simple histoire d'amitié ? Michelle Gagnon lève le voile sur cette question !
C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur d'autres personnages : on retrouve un membre du forum lancé par Peter, /ALLIANCE/, dans un endroit assez particulier, et on fait le point sur l'histoire de Mason et du fameux Charles Pike. Avec eux, on remonte également l'histoire du projet Perséphone, prenant conscience de l'ampleur du projet, de ses conséquences. Quant à Amanda, si elle n'a plus voix au chapitre, elle n'en reste pas moins présente à travers Peter. Bref, la narration externe et multiple fait encore des étincelles, notamment grâce au couple Téo/Daisy, qu'il m'a beaucoup plus de suivre.
Voilà, j'ai refermé N'oublie pas sans sentiment de « faim ». L'histoire se termine sur une note pleine d'espoir et d'amour, d'amitié et de rêve. Le titre finit lui par prendre également tout son sens avec une dernière mise en garde, un dernier message. Une pensée pour ceux qui n'ont pu être aidés, ceux qui sont encore coincés dans le système, ceux qui ont vécu ce que Noa a vécu. Entre temps, l'auteur a répondu à toutes nos dernières questions, nous a soulevé le coeur encore plusieurs fois, nous a fait bondir face à de nouvelles révélations. Non, d'un tome à l'autre, cette trilogie n'a rien perdu de sa délicieuse saveur !

~~~~~~
N'oublie pas de Michelle Gagnon a été un final saisissant à la trilogie Expérience Noa Torson ! Du début à la fin, l'auteur n'a rien relâché, tant pour le lecteur que pour ses personnages. Menée tambour battant, l'intrigue nous entraîne dans la dernière tentative pour Noa et Peter de mettre à mal le projet Perséphone. L'action grandit, explose, au fur et à mesure que le danger devient plus proche, l'issue de plus en plus inéluctable. Les personnages, bons comme mauvais, se dévoilent, leurs histoires, leurs espoirs, leur niveau d'implication. Et les émotions restent, aussi fortes, aussi vives. 
Je ne pourrais finir autrement que par ces mots : faites vous aussi l'expérience Noa Torson !  

+ Merci aux éditions Nathan pour cette lecture
+ Expérience Noa Torson, #2

Challenge jeunesse/young adult : 22/65

mercredi 18 mai 2016

=> Survivre - Jeanne Bocquenet-Carle <=

Éditeur : Rageot 
Genre : post-apo, jeunesse
Public : dès 13 ans
Nombre de pages : 224
Date de parution : 18/05/2016
Prix : 13,90€

Résumé
« Quand Clémence, 15 ans, et sa petite soeur Nina se réveillent ce matin-là, la maison est vide. Bientôt l'information circule sur les réseaux sociaux : pour une raison inconnue tous les adultes ont disparu. L'électricité se raréfie, les magasins sont pillés. 
Pour échapper aux bandes rivales qui se disputent le territoire, Clémence et sa soeur se réfugient dans l'ancien conservatoire de musique. Lors d'une sortie pour trouver à manger, elles rencontrent Vic et Adam qui les sauvent des griffes desKill, maîtres de la zone. Tous décident de fuir vers une île où, croient-ils, ils seront en sécurité. 
Mais les Kill sont à leur poursuite... »

Avis
Des parents qui disparaissent, des ados et des enfants livrés à eux-mêmes, c'est avec ce plot en tête que je me suis lancée dans la lecture de Survivre de Jeanne Bocquenet-Carle. Plutôt férue de post-apo et dystopie, j'étais curieuse de découvrir ce titre, à l'apparence peu épaisse et la couverture pleine de relief. Si le résumé semble vous dire quelque chose - et je ne vous détromperais pas -, laissez-moi vous convaincre de donner une chance à ce roman !

Ce matin de 1er avril, Clémence se réveille comme tous les jours, pour une nouvelle journée au lycée. Sortie du lit, elle retrouve sa soeur, Nina, pour le petit-déjeuner. Étonnamment, aucun de leurs parents n'est encore debout : pas de réveil qui sonne, pas de cafetière en route, pas de bruit de douche. En regagnant l'étage, elles découvrent leur lit vide, leurs affaires toujours en place. Leurs parents ont disparu. Tous les adultes mêmes. Livrées à elles-mêmes, Nina et Clémence n'ont plus qu'une seule idée en tête : survivre. 

En commençant la lecture de Survivre, je me disais que le nom de l'auteur ne m'était pas étranger. En effet, Jeanne Bocquenet-Carle est l'auteur du dyptique Finisterrae, dont je n'ai eu que de bons échos. Donc certains d'entre vous la connaissent peut-être déjà. Pour ma part, je suis allée de découverte en découverte ! L'univers, la plume, les personnages, si rien ne semble nouveau dans ce récit, on ne peut lui retirer son efficacité, le caractère de ses personnages et l'écriture fluide de son auteur. Sans parler du cadre dans lequel Jeanne Bocquenet-Carle fait évoluer ses jeunes héros, entre histoire et mythologie bretonnes.
En effet, l'histoire débute à Rennes, où vivent Clémence et Nina. À la disparition de leurs parents, elles trouvent refuge au conservatoire pour éviter les bandes et les violences. Un repaire de courte durée : les vivres commencent à manquer, les ennuis à se rapprocher. Clémence a bien une idée, un lieu où elle pourrait mettre sa petite soeur en sécurité. Mais ce n'est pas tout proche, et bien des dangers seront encore à affronter. Sur leur route : d'autres bandes, d'autres problèmes. Et la forêt de Brocéliande ! 
Je crois que c'est cette particularité qui a fait pour moi toute l'originalité de Survivre ! Outre la force des personnages, leur charisme et l'efficacité du roman, son univers est particulièrement agréable. En plus de plonger le lecteur dans un monde sans adultes, il l'emmène aussi dans l'histoire de la Bretagne, de façon brève mais captivante. Un soupçon de légendes arthuriennes par ici, un peu d'histoire médiévale par là, c'est intéressant, presque dépaysant. Pendant un instant, ça nous fait même oublier le chaos qui règne autour de Clémence et Nina.
Heureusement, Clémence et Nina ne seront pas seules dans leur périple. Avant de quitter Rennes, elles font connaissance avec Mickey, à peine cinq ans, Adam et Vic, de l'âge de Clémence. Comme elles, ils ne font partie d'aucune bande, et refusent d'être des tueurs, de s'établir par la force. Une rencontre et des caractères, des forces, qui se complètent tout à fait. La confiance d'Adam va donner à Clémence l'occasion de s'affirmer, les connaissances de Vic serviront dans la forêt de Brocéliande. Quant aux deux petits, il naît très vite entre eux une complicité qui réchauffe le coeur.
Nul doute qu'il plaira aux plus jeunes - dès 13/14 ans -, Survivre, comme d'autres, revient sur le choix et le dépassement de soi. À l'aube d'un bouleversement, chacun peut choisir la route et les règles à suivre, découvrir qu'il n'y a pas qu'une seule solution. Tuer ou être tué ? Clémence, Adam, Vic, Nina et Mickey démontrent que l'on peut aussi choisir une autre voix, loin de la violence et des combats, des gangs et des pillages pour le pillage. Survivre, et rester humain

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre : 
« Ils demeurèrent quelque temps à contempler le Val sans Retour. Ici, pas de marche arrière possible, une seule option : avancer. Vic consulta sa montre et estima qu'il fallait reprendre la route.
- On lève le camp !
Clémence s'arracha à sa contemplation avec regret. Parfois, on voudrait que certains instants durent toute la vie. »

~~~~~~
Survivre de Jeanne Bocquenet-Carle est assurément un post-apo efficace ! L'alternance des temps (présent/avant) entre chaque chapitre donne au roman un rythme effréné, qui est doublé par la course poursuite entre le groupe de Clémence et celui des Kill. Les chapitres sont courts, le roman peu volumineux, mais c'est aussi captivant et touchant qu'un roman de plusieurs centaines de pages. La plume de l'auteur est agréable, fluide et très descriptive. Elle a aussi par moments quelque chose de poétique, d'envolé, qui renforce les passages touchants, en faisant des moments uniques, lumineux. Teintant les paroles d'une aura de réalité qui va droit au coeur. Si on met le groupe des Kill de côté - et bien d'autres -, chaque personnage, de Clémence à Mickey, en passant par Vic, est attachant à sa manière. Courageux, pleins d'espoir, on découvre avec eux une autre solution que tuer ou être tué...
Idéal si vous débuter dans le genre ou si vous cherchez un roman d'aventures post-apo pour un public un peu plus jeune que la moyenne. Ou ne serait-ce que pour le voyage !

+ Merci aux éditions Rageot pour cette belle découverte

Challenge jeunesse/young adult : 21/65

lundi 9 mai 2016

=> Les prodiges - Jeremy Scott <=

Éditeur : Michel Lafon 
Traducteur : Michel Pagel
Genre : comics, fantastique
Public : dès 11/12 ans
Nombre de pages : 416
Date de parution : 24/03/2016
Prix : 15,95€

Résumé : 
« Ils sont six.

Ils sont handicapés.

Personne ne croit en eux.

Pourtant leurs pouvoirs sont incroyables.

Ils sont les Prodiges. »

Avis
Je ne vais pas vous le cacher, les superhéros et moi, ce n'est pas toujours ça... Mais, avouons-le, ça fait quand même rêver, hein ! Alors, quand j'ai entendu parler des Prodiges, j'ai eu très envie d'en apprendre plus. Un monde de superhéros, vraiment ?! Et des superhéros handicapés ? Il ne m'en a pas fallu plus pour me donner envie de me plonger dans ce livre jeunesse, qui semblait toucher des cordes sensibles et des sujets délicats. Tout ce que je craignais, c'était le côté pathos ou la justesse - et un peu l'aspect jeunesse, mais Jeremy Scott s'en sort indemne de tous les côtés ! 

Le jour où Philip a LA discussion avec son père, les mots qu'il entend ne sont pas ceux auxquels il s'attendait. Et son univers bascule. Sa nouvelle ville n'est pas seulement une ville comme une autre : tous les habitants ou presque sont des gardiens (entendez des superhéros), même les enfants - qui ne le savent pas encore. À douze ans, leur pouvoir se révèle : télékinésie, rayon laser, lire dans les pensées,... Au collège, en plus des matières générales, il aura l'apprentissage de gardien et l'utilisation de ses pouvoirs. Seule ombre au tableau : Philip est aveugle depuis la naissance. Mais il n'est pas le seul superhéros en devenir à vivre avec un handicap. Un handicap, vraiment ? 

Quand je commence un roman jeunesse, j'ai toujours peur de deux choses : soit de l'écriture, qui se veut trop jeune, soit du personnage, qui fait beaucoup trop jeune. En me lançant dans Les prodiges, je n'avais aucune idée de ce sur quoi je pourrais tomber. Pas de résumé. Une quatrième de couverture mystérieuse. Vaille que vaille, je me suis trouvée un petit côté aventurière et j'ai foncé tête baissée. Ce fut une réussite
Bien que jeunesse, par le côté superhéros et par l'âge du narrateur - douze ans -, Les prodiges déborde de maturité, d'espoir et de justesse, même sur le thème du handicap. Ce point finit même par devenir un détail, par s'oublier : il ne devient qu'une différence de plus comme la couleur des yeux, des cheveux, la taille de quelqu'un. Sans pour autant diminuer l'importance de ce thème, et son rôle. 
Philip est télékinésiste, mais aveugle. Un handicap qu'il partage avec James, téléporteur. Henry se déplace en fauteuil roulant, et lit dans les pensées ; Bentley, lentement et avec une canne, mais son cerveau carbure. Donnie pourrait être doté d'un très grand superpouvoir, mais il n'en a pas conscience. À eux cinq, ils constituent un groupe d'amis particulier, des superhéros intégrés à une classe d'éducation spécialisée, avec d'autres superhéros handicapés. Quelle ironie ! Philip s'était fait depuis toujours à son handicap, mais s'apprendre superhéros remet petit à petit les choses en questions. Qu'importe la télékinésie s'il ne peut pas voir
Pas facile d'être un superhéros quand son superpouvoir est gêné par un handicap. Mais pas impossible non plus ! Philip et ses amis démontrent au fil du roman qu'ils sont tout autant capables d'être des superhéros qu'un superhéros « normal ». D'ailleurs, leur handicap ne fait pas d"eux des jeunes qui ne sont pas normaux, si ce n'est aux yeux des autres... Et finalement, pour parler de ce point important du livre, je le trouve juste superbement traité ! Il n'est pas question qu'on s'apitoie sur James qui a perdu la vue, Henry qui ne marchera jamais, Bentley qui devra toujours s'aider d'une canne. Au contraire, on les regarde évoluer avec, non avec un air blasé de leur part mais plutôt plein d'espoir : ce n'est pas de ressembler aux autres qui fait de nous quelqu'un de normal, ou de mieux. Certains en feront, malheureusement, la leçon.
Jeremy Scott a une narration addictive, des personnages intéressants et un potentiel très prometteur pour un premier roman. S'il y a une suite, j'en serais ! Plus qu'un roman jeunesse, Les prodiges traite aussi de sujets délicats, notamment au début de l'adolescence, là où les superpouvoirs apparaissent aux superhéros [un peu comme la puberté]. S'il souffre de quelques longueurs et/ou incohérences par moments, c'est à mes yeux la seule critique que je pourrais lui faire. Parce qu'en dehors de ça, j'ai ri comme une baleine face à l'humour [de la plume et des personnages], partagé l'action comme si j'y étais et rêvé de superhéros hors-normes [voire de me réveiller avec un superpouvoir - j'aurais aimé que mes parents et moi ayons eu LA discussion de Philip et son père. Voilà.].

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Les prodiges de Jeremy Scott est un roman qui m'a totalement captivée ! Si j'aime le thème des superhéros, je suis un public plutôt difficile lorsqu'il s'agit de superpouvoirs, parce que j'aime qu'il puisse y avoir un côté rationnel. Partez avec un superpouvoir bidon sorti de nulle part et un héros qui se prend le melon, ce sera très peu pour moi. Alors qu'ici, il n'en est rien. Bien sûr, on retrouve le côté protecteur/sauveur du superhéros, mais sans que cela vienne exacerber son égo, sans qu'il lui vienne de se prendre pour le maître du monde - même si certains essaient (il faut toujours des méchants !). Bref, des superhéros qui ne se prennent pas la tête, beaucoup d'humour et de l'action à pleine dose, et vous obtenez un roman auquel j'ai totalement adhéré

Elles en parlent aussi :

+ Merci aux éditions Michel Lafon !

Challenge jeunesse/young adult : 20/65

jeudi 5 mai 2016

=> Le voleur de coeur - Rawia Arroum <=

Éditeur : Michel Lafon 
Genre : dystopie, fantasy
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 394
Date de parution : 14/04/2016
Prix : 15,95€

Résumé :
« Symphonie est un monde musical. Brutal. Impitoyable. Chacun y possède un instrument donné à la naissance. Arme enchantée mais également véritable partie de son propriétaire, on la nomme mélo-âme. Grâce à eux, tous les clans rivaux se livrent une guerre sans merci, cuivres contre percussions, bois contre cordes... Les instruments de musique hurlent, et des vies s'évaporent.
Au milieu de cette cacophonie, Dylan profite d'une vie rêvée de fils cadet de chef de clan, sans responsabilités ni impératifs quelconques... Et heureusement, car il cache un secret inavouable : il n'a pas de mélo-âme, aucun pouvoir. Aussi, lorsqu'il se retrouve propulsé héritier de son clan et qu'il doit faire ses preuves sur le champs de bataille, il est totalement désemparé. Mais son handicap peut être la conséquence d'un secret plus lourd encore... un secret qui expliquerait pourquoi deux coeurs battent dans sa poitrine. »

Avis :
Peut-être connaissez-vous déjà Rawia Arroum pour son premier roman, Boys Out!... Pour ma part, je l'ai découverte cette semaine avec Le voleur de coeur ! S'il me faisait envie pour la découverte, par son résumé et sa couverture, ma lecture a toutefois eu un démarrage périlleux. Jeune auteur française révélée par le tremplin d'écriture Black Moon, Rawia Arroum revient avec une dystopie et un univers musical fascinants. Mais je ressors un peu mitigée de ce roman.

Et si la musique devenait une arme... Après des guerres qui ont failli éradiquer l'Homme et la planète, une poignée de survivants a décidé de faire de la musique un instrument, des instruments une part de soi. La musique a d'abord créé Melody, le fleuve dans lequel sont baptisés tous les nouveaux-nés de Symphonie et où naissent les mélo-âmes de chacun des habitants. Ensuite, il y eut les clans : de Hard, de Vent, de Classique, de Cordes, de Tam, d'Orgue,... Une guerre, enfin, qui sépara Symphonie : le Nord, infertile, et le Sud, chaleureux, alimenté par Melody. 

C'est donc par son speech intrigant et sa magnifique couverture que Le voleur de coeur a fait naître une certaine impatience en moi. Une dystopie qui mêle musique et magie, chanson et guerre, portée en plus par une auteur qu'il me tardait de découvrir et un personnage qui présentait une particularité intéressante. Comment ne pas être tenté ? Et s'il j'ai eu quelques mauvaises surprises, il y a tout de même beaucoup de bonnes surprises et de potentiel dans ce roman. Assez pour m'avoir fait vivre littéralement les rebondissements finaux et me donner envie d'une suite (bien que la fin se suffit à elle-même, sur une note bien agréable [jeu de mots inside]) ! J'aurais cependant aimé apprécier toute ma lecture
Avec Le voleur de coeur, j'ai tout d'abord fait connaissance avec une nouvelle auteur et son univers ! Il s'est dit de si belles choses sur le premier roman de Rawia Arroum que ma curiosité n'en a été que grandissante. Et pas de déception de ce côté là ! Symphonie, ses moeurs, ses habitants, ses particularités, j'ai apprécié l'univers musical et magique dans lequel j'ai été plongée. J'ai dû m'y reprendre quelquefois pour saisir certains détails, mais Rawia Arroum invite son lecteur dans un monde aussi dense que complet. Avec une bien jolie plume en plus ! C'est frais, c'est pétillant et, surtout, ça accroche, malgré les petits points noirs. 
Dylan est notre narrateur. Fils de Kellan de Hard, chef du clan de Hard, il vit un peu au jour le jour, sans trop se soucier des règles et des interdits. Il refuse les dread-locks familiales, il aime (éperdument) une fille d'un clan adverse, il passe ses journées à taquiner les gardes. Il a un côté rebelle, un peu anti-héros et un secret difficile à cacher : sa mélo-âme est morte. À l'instar de toutes les autres, elle ne bat pas, ne vit pas et ne produit aucune magie. Un instrument, ni plus ni moins. Les choses se corsent lorsqu'on apprend à le connaître un peu plus. Il a un côté futile, je m'enfoutiste, qui n'a pas réussi à me le rendre appréciable. Ses actions aussi me l'ont plus fait passer pour un faux rebelle : peureux pour un rien, moins courageux qu'attendu. Mais ça s'est finalement décanté en approchant du final.
Le voleur de coeur, c'est son histoire. Le lecteur comprend vite que la mort de sa mélo-âme n'est pas compatible avec l'idée que Dylan reste en vie. Et si l'adolescent ne s'est jamais posé de question, n'a jamais osé parler de son secret, il se pourrait que les réponses viennent à lui sans qu'il les demande. Mais pour cela, il devra se rendre sur les terres mortes et ennemies de Symphonie nord. Dylan se lance sans le savoir dans l'aventure, un parcours initiatique qui lui révélera certaines vérités et nous révélera un personnage plus profond que prévu. Trop tardivement pour moi, cependant.
Ainsi, je diviserai l'intrigue en deux parties. Dans la première, on fait connaissance avec Symphonie, avec Dylan et avec tout ce qui va (ou pas) dans ce monde. C'est un démarrage un peu long, pendant lequel je me suis demandée ce qui allait arrivé et où les rebondissements/actions oscillent un peu. Si bien que j'étais aussi perdue que Dylan, l'impression qu'il manquait quelque chose, un détail à côté duquel je ne cessais de passer. La seconde partie a rétabli un peu la donne, l'explication m'a convaincue, mais j'ai eu le sentiment que cela arrivait trop tard. Dylan ne m'est devenu attachant que sur la fin, l'intrigue addictive que sur les dernières pages. Ce qui n'a pas suffi à ressortir 100% conquise par cette lecture.

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre : 
« Je me surprends à rire. Je ris aux éclats. Je suis mort de rire. J'en pleure. C'est le spectacle le plus divertissant qu'il m'ait été donné de voir. Je regarde la flaque de sang brun qu'a laissée le lapin sur l'herbe humide et me dis que, finalement, même le faible recèle une part de force.
Et c'est une bonne chose. »

~~~~~~
Le voleur de coeur de Rawia Arroum est donc un roman qui ne m'aura pas totalement convaincue. Si je lui ai trouvé une très jolie plume, un personnage a priori intéressant, une intrigue avec du potentiel et un univers magique/musicale riche, le soufflé est par moments retombé et je n'ai véritable apprécié que la seconde partie du roman. Pas assez pour rattraper mon avis, malheureusement. Le monde de Symphonie est un univers fascinant et j'ai beaucoup aimé le développement quant au rapport à la musique comme prolongation de notre âme. J'ai trouvé la plume de Rawia Arroum originale, agréable, les insertions de paroles en début de chapitres très belles. Mais le vrai/faux de certains rebondissements/de certaines actions et le Dylan de la première partie - immature, superficiel, rebelle - me font ressortir du Voleur de coeur avec une touche de déception.
Un roman que je vous recommanderai si vous aimez les aventures qui changent des personnages, les révélations qui font totalement changer vos impressions et les personnages un peu antipathique. 

+ Merci aux éditions Michel Lafon

Challenge jeunesse/young adult : 19/65

lundi 2 mai 2016

=> Lola ou l'apprentissage du bonheur - Angélique Barbérat [Bertrand et Lola, #2] <=

Éditeur : Michel Lafon 
Genre : contemporain
Public : /
Nombre de pages : 511
Date de parution : 11/02/2016
Prix : 19,95€

Résumé :
« Tout semble facile et devrait l'être, Bertrand et Lola se sont retrouvés.
Bertrand a survécu à ces terribles mois où il a été otage en Afrique, seule, déplacé de cache en cache. Lola, depuis son divorce, a décidé de ne plus mentir à personne, et surtout pas à elle-même. Désormais, ils vont former une famille et plus rien ne les éloignera l'un de l'autre.
Pourtant, peu à peu, le passé s'incruste dans leur quotidien et perturbe leur bonheur. Des flashs, de plus en plus nombreux, saisissent Bertrand et le ramènent entre les mains de ses geôliers. Il s'enfonce, et occulte sa souffrance. Lola ne perçoit pas son mal-être, elle qui s'efforce pourtant d'agir au mieux, pour ses enfants, pour lui, pour son ex-mari.
Et puis, un jour, une étincelle, et la vérité explose au grand jour...
Peut-on se reconstruire en homme libre quand on a été une victime ? 
Par-delà leurs cicatrices, Bertrand et Lola arriveront-ils à vivre leur amour, tout simplement ? »

Avis :
L'année dernière, j'ai eu un gros coup de coeur pour Bertrand et Lola d'Angélique Barbérat. Deux personnages plein de sentiments, portés par une plume poétique, vivifiés par une auteur charmante. Et je les quittais à la fin du roman, quelques questions en tête mais sereine quant à leur bonheur, leur amour. Impatiente de retrouver l'auteur. Chose faite cette année, avec Lola ou l'apprentissage du bonheur... Une suite au parfait/sublissime/merveilleux Bertrand et Lola ? Angélique Barbérat l'a fait. Passée l'étonnement, l'heure de la découverte.

Bertrand et Lola se sont retrouvés. Lui, enfin libre ; elle, prête à tout quitter. Leur présent se profile, radieux, ivre de leur amour. Mais le passé les rattrape. Alors que la captivité de Bertrand laisse le jeune homme souvent ailleurs, Lola tente de faire face à la colère de Franck. Et les questions, les doutes, les non-dits, s'accumulent derrière leurs lèvres closes...

Quelle joie, quel bonheur, de retrouver Lola et Bertrand ! Et plus encore de retrouver Angélique Barbérat. Ses romans, c'est un peu l'une des sorties que j'attends chaque année, depuis 2014. Avec Lola ou l'apprentissage du bonheur, elle reprend l'histoire de deux personnages qui se sont gravés en moi, par leur histoire, par leurs sentiments, par leur profondeur. Et, personnellement, j'ai trouvé l'exercice du tome 2 passé haut la main !
Lola ou l'apprentissage du bonheur plonge son lecteur dans des émotions différentes. Après deux romans où les personnages se trouvent et s'éloignent, dans une succession d'instants et de hasards, ici on fait en quelque sorte face à la suite de leurs aventures. Des aventures parfois périlleuses, parfois merveilleuses, avec son lot de bonnes et mauvaises nouvelles, de bonnes et mauvaises actions. Même une fois réunis, on peut encore se perdre et s'éloigner, à deux ou soi-même. Et c'est ce qu'on ressent, comme si c'était nous.
Angélique Barbérat nous parle ici de toutes ces choses qui mettent notre amour à mal, envers et malgré nous. Qu'il soit question de non-dits, d'hésitations, de silences. Qu'il soit si fort qu'on le pense indestructible, éternel, intouchable. L'amour de Bertrand et Lola est immense, tendre, intense, peut-être trop pour eux. Ils s'aiment, d'un amour qui entraîne tout le monde, qui irradie à travers eux. Mais d'un amour qu'ils mettent à mal. À cause de ce qu'ils s'interdisent. Parce qu'ils peinent à se libérer, complètement.
La liberté occupe une place centrale dans Lola ou l'apprentissage du bonheur. Être libre d'être soi, d'être vivant, d'aimer qui l'on veut, d'aimer tout simplement. Lola et Bertrand sont confrontés au regard et aux jugements des autres, Lola aux propres doutes de Bertrand et Bertrand aux interrogations muettes de Lola. Enfin réunis, ils peinent à trouver leur accord, entre ce qu'ils pensent et ce que l'on pourrait penser d'eux. Qui ne sait pas le mal qu'a fait Lola à Franck ? Qui ignore à quoi ressemble Bertrand, ancien otage ? Personne. Pourtant, Bertrand et Lola vont devoir apprendre à avancer avec. À se libérer du passé pour embrasser leur bonheur.
Un second tome et un nouveau roman qui se distingue une nouvelle fois. La plume d'Angélique Barbérat a encore fait s'envoler des papillons dans mon ventre, à encore fait battre mon coeur au rythme de celui des personnages, de leurs révélations. Cette façon dont Bertrand regarde « en » Lola, cette façon dont Lola dit « Je t'aime, Bertrand ». À travers le papier, j'ai encore eu le sentiment de ressentir leur amour, leur bonheur, comme leurs difficultés.

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Lola ou l'apprentissage du bonheur d'Angélique Barbérat est un coup de coeur Mais un coup de coeur différent, parce qu'il m'était dur de voir/de ressentir la douleur de Bertrand et Lola. À côté de ça, leur histoire est tellement proche de la réalité : Angélique Barbérat n'essaie pas d'embellir leur quotidien, de faire que tous leurs obstacles éclatent comme des bulles de savon. S'affranchir de son passé, du regard des autres, ça prend du temps, un temps qui varie selon chacun. Et de chapitre en chapitre, on doute autant qu'on s'émerveille, on s'affole autant qu'on s'émeut.
Si vous avez aimé Bertrand et Lola, cette suite est faite pour vous. Si vous ne connaissez pas encore, foncez les découvrir


L'avis des copines : 
Little A

+ Un immense merci aux éditions Michel Lafon

♦ Wake Up! #22 ♦

• Wake up ?
Un petit RDV qui me trottait dans la tête depuis un moment. A l'origine, je voulais l'intituler "What's up?", sauf qu'en faisant des recherches je me suis rendu compte que ce RDV existait déjà chez Sous ma couverture, que je découvre à l'occasion :D Comme l'idée que j'avais s'éloigne un peu de ce que propose Bookish Girl, j'ai changé de titre. Et c'est parti mon kiki ! 
• Quand ? 
Tous les premiers de chaque mois.
• Quoi ? 
Les sorties qui me tentent, les RDV littéraires à ne pas manquer, une PAL prévisionnelle. Du blabla ?
/!\ ATTENTION : article pouvant comporter des spoilers /!\
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« En mai, fais ce qu'il te plaît ! » Si avril a encore eu son lot de déconvenues, pour mai, je compte bien essayer de rattraper tout ça ! On commence par dix jours avec maman dans notre chez nous, et la fête du chocolat. Autant dire que pendant dix jours, ça va un peu être la fiesta à la maison. Même si l'homme commence un nouveau stage et s'absente de plus en plus... Le beau temps revient, maman est là et ma PAL a littéralement explosé. Enjoy ! Surtout que ce mois-ci, nous ne serons pas en reste côté sorties livresques ! C'est parti pour le programme du mois. 

Les sorties du mois [exhaustif] : 

Six of crows de Leigh Bardugo [Six of crows, #1]
Éditeur : Milan
Nombre de pages : 496
Prix : 17,90€
Résumé
« Dans les bas-fonds de la ville de Ketterdam, la mafia s'organise en gangs rivaux. L'homme le plus ambitieux et le plus jeune de la pègre est Kaz Brekker, dit « les Mains Sales ».
Prêt à tout pour de l'argent, il accepte la missions du riche marchand Van Eck, qui règne sur la ville : délivrer un savant de la citadelle d'Ice Court, réputée imprenable. C'est l'inventeur du jurda parem, une drogue qui multiplie sans limite les pouvoirs surnaturels de la caste des magiciens : les Grishas.
Kaz décide donc de réunir une équipe de six malfrats aux talents exceptionnels. Ensemble, ils peuvent sauver le monde de la destruction. S'ils ne s'entretuent pas avant... »

=> Quelle date ? Le 04/05.
=> Pourquoi ? Depuis le temps que j'en entends parler, et toujours en bien, comment ne pas être curieuse !

L'année où je t'ai perdu d'Emily Martin
Éditeur : Hugo&cie
Collection : New Way
Nombre de pages : 334
Prix : 17€
Résumé
« Harper est la spécialiste des grosses bourdes. On peut même dire qu'elle y excelle ! L'année passée, elle s'est faite virer de son équipe de natation, a gagné la réputation de la pire garce du lycée, puis est devenue le mouton noir officiel de sa famille. Mais sa pire erreur est sans doute d'avoir perdu son meilleur ami, Declan. 
Après six mois d'absence et de silence, Declan revient dans leur ville natale pour y passer l'été. Tout chez lui semble différent : il est plus grand, plus fort, et surtout plus séduisant que jamais... Harper aussi a changé, surtout depuis qu'on a diagnostiqué un cancer à sa mère. 
Declan ne veut plus avoir affaire à Harper. Pourtant, il est le seul à qui elle aurait voulu se confier. Mais aloers que le destin les rapproche à nouveau, ils devront décider ce qu'ils peuvent sauver dans leur histoire... » 

=> Quelle date ? Le 04/05.
=> Pourquoi ? Je suis follement intriguée par cette collection ! 

Miss Dumplin de Julie Murphy
Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : /
Prix : 15,95€
Résumé :
« Willowdean est ronde, et alors ? Pas besoin d'être super slim pour s'assumer. Jusqu'au jour où elle rencontre Bo, qui porte un peu trop bien son nom, et ne tarde pas à lui voler un baiser. Mais peut-il vraiment l'aimer ? On lui a tellement dit que les filles comme elles ne sont que des seconds rôles.
Une seul moyen de retrouver confiance en elle : faire la chose la plus inimaginable qui soit... s'inscrire au cours de beauté local présidé par sa propre mère, ex-miss au corps filiforme. Entraînant dans son sillage tout un groupe de candidates hors normes, Will va prouver au monde, et surtout à elle-même, qu'elle aussi à sa place sous les projecteurs. » 

=> Quelle date ? Le 12/05.
=> Pourquoi ? On nous en a si bien parlé à Montreuil

The memory book de Lara Avery
Éditeur : Lumen
Nombre de pages : /
Prix : 15€
Résumé
« Sam a toujours eu un plan : sortir première du lycée et filer vivre à New York. Rien de l'en empêchera - pas même une anomalie génétique rare qui, lentement, va commencer à lui voler ses souvenirs, puis sa santé. Désormais, ce qu'il lui faut, c'est un nouveau plan.
C'est ainsi que naît son projet : ce sont les notes qu'elle s'envoie à elle-même dans le futur, la trace des heures, petites et grandes, qu'elle vit. C'est là qu'elle consignera chaque détail proche de la perfection de son premier rendez-vous avec son amour de toujours, Stuart. Le but ? Contre toute attente, contre vents et marées : ne rien oublier. »

=> Quelle date ? Le 12/05.
=> Pourquoi ? Les premiers retours sont vraiment bons ! Et je trouve le résumé tellement touchant.

La dernière étoile de Rick Yancey [La 5ème Vague, #3]
Éditeur : Robert Laffont
Collection : Collection R
Nombre de pages : 432
Prix : 17,90€
Résumé
[Spoilers - Surlignez pour lire le texte]
« Ils sont parmi nous. Ils sont dans leur vaisseau. Ils sont nulle part. Ils veulent la Terre. Ils veulent qu'elle nous revienne. Ils sont venus nous exterminer. Ils sont venus nous sauver...
Cassie a été trahie, Ringer aussi. Et Zombie. Et Nugget. Et les 7,5 milliards d'humains qui peuplaient notre planète. Trahis d'abord par les Autres, et maintenant par eux-même.
En ces derniers jours, les rares survivants sur Terre se retrouvent confrontés au dilemme ultime : sauver leur peau... ou sauver ce qui les rend humains. »

=> Quelle date ? Le 26/05.
=> Pourquoi ? Suite et fin d'une trilogie coup de coeur


PAL prévisionnelle : 
   
Pour l'instant, je ne sais pas trop ce que je veux. Mais pour sûr, je veux lire ces quatre-là. Enfin, quatre... dès que la poste se sera décidée à me rendre Transfert.

IMM d'avril : 
  
   
 
Du lourd ! Et un joli cadeau de ouf de la part de mon panda préféré J'ai hâte de pouvoir me jeter dans tout ça. Pour l'instant, seul Surtensions est lu, mais d'ici la fin du mois, j'espère en avoir lu une bonne moitié.

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Je vous souhaite à tous et toutes un excellent mois de mai