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mercredi 21 octobre 2015

=> Nous les menteurs - Emily Lockhart <=

C'est souvent que je vois passer des romans en VO anglais qui me donnent une furieuse envie de me jeter dessus et me font regretter de ne pas sérieusement avoir suivi tous mes cours d'anglais... Alors, j'apprécie encore plus quand les droits ne tardent pas à être achetés et qu'ils finissent dans nos mains, prêts à lire. Récemment, Nous les menteurs m'avaient tapé dans l'oeil sous son titre We were liars... Quelle joie cela a été de le découvrir dans le catalogue Gallimard, puis plus tard dans ma librairie. Et sans étonnement de ma part, j'ai eu un gros coup de coeur ♥ 

Éditeur : Gallimard Jeunesse
Traductrice : Nathalie Peronny
Genre : contemporain, YA
Public : dès 14/15 ans
Nombre de pages : 288
Date de parution : 04/05/2015
Prix : 14,50€

Résumé
« Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs.

Un accident. Un secret. La vérité.

Un drame familial époustouflant où culmine le suspense. Une lecture qui, à peine terminée, donne envie de retrouver à la première page pour recommencer... »

Avis
Nous les menteurs... Avec sa couverture enjôleuse, son allure de roman d'été, je n'étais pas certaine de ce que j'allais y découvrir. Légèreté ou facette ? Comme on le dit, l'habit ne fait pas le moine et sous ses airs joyeux et frivole se cache en fait quelque chose d'inattendu, de beaucoup plus profond, de beaucoup plus sombre. Le résumé nous le révèle déjà à moitié, la lecture ne fait que le confirmer au fur et à mesure ! Romance, manipulations, secrets et argent, des éléments qui ne font pas toujours bon ménage, savamment additionnés par Emily Lockhart dans un roman YA tout à fait poignant et addictif

C'est l'été, et comme chaque été, Cadence et sa mère partent rejoindre toute la famille Sinclair sur leur île privée, achetée par le grand-père. Tout le monde s'y rend, Cadence y retrouve ses cousins, ses deux tantes, ces grands-parents, et Gat, qu'elle aime en secret. Mais si l'été s'annonçait beau et riche d'événements, la jeune fille n'en garde cependant aucun souvenir, des suites d'un traumatisme crânien. Deux ans plus tard, Candence revient sur l'île... Il est temps pour elle de se rappeler.

Alternant avec habilité présent et passé, grâce à des flash-back judicieusement insérés, on revient avec Cadence Sinclair, notre héroïne, sur les étés qu'elle a passé avec les menteurs. Le groupe des menteurs, ce sont trois cousins et un ami : Johnny, Mirren, Cadence et Gat. Le premier, c'est un peu le grand frère de tous, Mirren l'ado rêveuse et flâneuse, Cadence est elle plus solitaire et terre à terre, tandis que Gat n'a lui rien d'un Sinclair. S'il adore venir passer ses étés avec les Sinclair, il est révolté par l'extravagance de cette famille, par ceux qui jettent l'argent par les fenêtres. Un quatuor fort sympathique, qui m'a beaucoup plu et beaucoup émue.
Perturbant, unique et bouleversant, c'est ainsi que je définirai Nous les menteurs. Si je m'attendais à une fracassante histoire familiale, à une intrigue faite de secrets et de manipulations, j'ai été surprise par la tournure du récit. Tout d'abord, le fond romance apporté par le lien Gat/Cadence. Si cette intrigue n'est pas centrale, elle n'en est pas moins déterminante pour l'avancée de l'histoire. Et ce petit quelque chose que je ne peux pas dévoiler, ce secret qui mène à une révélation qu'on n'attend pas. Emily Lockhart mène son lecteur avec talent, et pas forcément sur la bonne piste.
Plus qu'une fresque familiale, c'est aussi l'histoire de Cadence, qui essaie de se reconstruire depuis l'été 15 (celui de ses quinze ans donc). Elle se souvient s'être retrouvée sur la plage, seule, et d'être entrée dans l'eau avant d'avoir été avalée par les vagues. Mais en dehors de ça, l'été 15 reste très flou pour elle, et personne ne semble vouloir répondre à ses questions. J'ai totalement craqué pour ce personnage vivant, fort et en quête de vérité. J'ai aussi fondu pour Gat, un peu rebelle, qui n'appartient à la famille Sinclair. Sérieux, pragmatique, Gat est également un protagoniste tendre et mystérieux. Quant à la romance Gat/Cadence, elle a été merveilleuse, avec un côté presque onirique, tant tout se qui se passe sur l'île semble déconnecté du reste du monde, pour Cadence comme pour le lecteur.
Nos personnages ne se retrouvent qu'à l'été venu, sur leur île privée, où chaque soeur de la famille Sinclair possède sa maison. Mais en dehors de ces deux mois où ils font les quatre cents coups, nos menteurs ne se retrouvent pas, ne connaissent rien de la vie de chacun. C'est un monde qui semble inaccessible, dans lequel Emily Lockhart nous introduit avec justesse. Un monde fait de non-dits et de rivalités, de faux-semblants et de secrets. Il y a un soupçon d'irréalité dans cette histoire, l'auteur nous plonge dans un univers si différent, qu'on s'imagine à peine en temps normal.
Je suis ressortie de ma lecture à bout de souffle, choquée et bluffée. Choquée à cause du final, parfait, mais que je n'avais absolument pas envisagé. Bluffée par le génie d'Emily Lockhart, qui m'aura entraînée là où je ne m'attendais pas à aller. Dans sa construction, dans son déroulement, Nous les menteurs a un attrait particulier, une narration qui happe le lecteur dès les premières pages et ne le relâche qu'une fois tout révélé. Mais êtes-vous prêt à découvrir les secrets de la prestigieuse et richissime famille Sinclair ?

~~~~~~
Nous les menteurs d'Emily Lockhart est un roman auquel je ne me suis pas attendue ! Addictif, prenant, j'ai eu beaucoup de peine à relâcher ma lecture lorsqu'il le fallait et à ne pas partir au moindre indice que me livrait l'auteur. Cadence est un personnage à fleur de peau, courageux, que j'ai vite eu envie d'aider et de serrer dans mes bras. Le lecteur s'identifie rapidement, noue un lien avec elle et comprend d'emblée son besoin de savoir. Même si la tension palpable et planante qui s'accroche à chaque page nous laisse présager une fin brutale. Pour autant, j'ai trouvé celle-ci en tout point parfaite !

Chez les copines : 

mardi 13 octobre 2015

=> Des mots jamais dits - Violaine Bérot <=

Reçu dans le cadre de la dernière opération Masse critique du site Babelio, Des mots jamais dits de Violaine Bérot est l'une de mes premières déconvenues. Le résume présenté avait quelque chose de très attirant et semblait par certains détails dans mes goûts. Et si je garderai un bon souvenir du message transmis par l'auteur et de l'histoire en général, je reste moins marquée par les personnages et trop spectatrice de ce roman à mon goût. Explications.

Éditeur : Buchet Chastel 
Genre : adulte, contemporain
Public : /
Nombre de pages : 187
Date de parution : 20/08/2015
Prix : 14€

Résumé
« On ne sait pas où elle va, Elle, ne le sait sans doute pas non plus. Elle est maintenant dans la rue, son sac sur l'épaule. Elle marche, non pas comme on la voit marcher dans son habituelle frénésie, non, elle marche d'un pas nouveau, décidé et calme. Elle est dans la rue. Elle a commis l'impensable et pourtant elle est légère - une princesse se réveillant d'un sommeil de cent ans.

Elle est l'aînée et ne s'est jamais comportée en enfant. Elle s'occupe des frères et soeurs, du père et de la mère. Elle joue la maîtresse de maison, tient ce rôle avec un tel sérieux qu'elle ne parvient plus à s'en défaire.
Depuis toujours, l'amour qui lie ses parents la fascine. Dans sa solitude, elle observe cet amour, rêve de vivre une aussi merveilleuse histoire.
Une jour, pourtant, elle décide de quitter les siens. »

Avis
J'aime tenter de nouvelles choses pendant les opérations Masse critique de Babelio. En profiter pour aller sur d'autres horizons, qui ont suscité ma curiosité à un moment donné. Je veille tout de même toujours à ce que les thèmes présentés, les personnages, cadrent plus ou moins à mes attentes. C'est ainsi que j'ai fait confiance à Des mots jamais dits, pensant qu'il me parlerait de blessures, d'attentes, de liens familiaux. Il l'a fait, et j'ai été ravie de ce point. Cependant, la narration et le personnage central de l'intrigue m'ont laissé dans ma condition de lectrice, sans rien me faire ressentir...

Des mots jamais dits est un conte moderne sur la famille, sur les liens parents/enfants/frères/soeurs et ce qu'elle transmet en termes d'attentes, de sentiments, de valeurs. Sans secret, c'est de nos familles, de nos parents, qu'on calque parfois nos habitudes, nos modes de vie. L'enfant se construit avec ce groupe, qui fait son éducation, façonne en quelque sorte l'adulte qu'il sera. Et malgré tout ce qui peut advenir, les liens familiaux restent très forts, assez pour nous influencer parfois inconsciemment, même dans les plus petites choses.
Alors voilà peut-être pourquoi notre héroïne peine à trouver son chemin, à parfois exprimer ce qu'elle ressent, sa place en dehors de sa famille. Voilà peut-être pourquoi elle cherche sans savoir quoi, part sans savoir où, aime sans savoir comment. Et si son parcours, son histoire, aurait eu de quoi m'émouvoir, elle ne m'a pas touchée, pas assez, pas profondément. Le fait qu'on ne sache pas son nom, qu'il n'y ait quasiment pas de dialogue, et qu'on ait souvent envie de la brusquer, pour mieux comprendre ce qu'elle même ressent, pour qu'elle nous paraisse moins passive, me l'a rendu lointaine.
C'est un choix, un style aussi, qui a malheureusement fait mouche avec moi. Je parle de la narration. Qu'elle soit externe passe encore, c'est propre au conte, et j'ai aimé suivre ainsi cette jeune fille qui se cherche, qui essaye, qui apprend à vivre. Mais le peu de dialogue et le fait qu'il ne soit pas fait mention de son nom me l'ont rendu un peu étrangère. J'avais l'impression de ne pas savoir ce qu'elle pensait, de ne pas la suivre complètement. Je n'arrivais ni à l'anticiper ni à la cerner. Pourtant, son parcours est plein d'audace, plein de bouleversements, qui ne manquent pas de faire un appel d'émotions chez le lecteur. Malheureusement, c'est un appel que je n'ai pas ressenti. Parce que je n'ai pas su comprendre, me sentir impliquée.
Pour ce qui est du conte, Violaine Bérot lui donne une forme très moderne, qui m'a enthousiasmée. L'héroïne est souvent mentionnée comme la princesse, et son récit, son histoire, ressemble à ceux qu'on a lu/qu'on nous a lu enfants. Elle, c'est le fruit d'un amour sincère, très/trop grand, qui connaît une sorte de malédiction et dont elle devra apprendre à se détacher. Les péripéties sont de mises, à travers le départ de la jeune fille, l'arrivée de personnages qui ne seront pas toujours bons. Ce qui l'attend au final : l'amour, le vrai, celui qu'elle a toujours vu entre ses parents, celui après lequel elle courait sans savoir, et le bonheur, le fait de mettre enfin des mots sur ses sentiments.
L'auteur nous propose une belle façon de raconter/conter les liens familiaux, l'ascendant des parents, comment tout cela prend le pas chez l'enfant/l'adolescent qui construit sa personne, sa vie d'adulte. Elle nous parle aussi de ce qui manque, des fêlures qui peuvent naître d'un trop plein qui pourtant paraît parfait, d'un pas assez qui pourtant paraît suffire. Est-ce que l'amour, même très fort, d'un père pour sa fille suffit à combler celui que la mère ne sait exprimer ? Est-il possible de trouver un amour aussi fort que celui qui nous a fait naître/grandir ?

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Des mots jamais dits de Violaine Bérot est malheureusement une lecture qui n'aura pas pris avec moi. L'idée de moderniser le conte, de l'adapter en lui ôtant un peu de son merveilleux, m'a beaucoup plu. Cela donnait un côté très original au récit, très différent aussi. Sauf que je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'héroïne qui m'était présentée. C'est un personnage qui aurait pourtant pu m'être attachant, en quête de sentiment et d'amour, d'elle-même et de vie. De ce qui lui manque. 
Il n'empêche, c'est un récit fort et troublant sur l'impact familial, l'impact de ce qu'on ne dit pas, sur la perception et la construction de soi.

Je remercie Babelio et les éditions Buchet Chastel pour cette lecture

dimanche 11 octobre 2015

=> Tous nos jours parfaits - Jennifer Niven <=

Il arrive qu'on ait le coup de foudre pour un roman, sans en savoir grand-chose. Seulement le nom des personnages, un filet de résumé, un nom d'auteur qui ne nous dit rien. Pourtant, c'est suffisant pour faire monter comme un frisson le long de notre échine, ressentir une excitation incroyable à l'idée de lire ce roman. C'est ce que j'ai ressenti pour Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven ! 


Éditeur : Gallimard Jeunesse 
Traductrice : Vanessa Rubio-Barreau
Genre : YA, contemporain
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 379
Date de parution : 17/09/2015
Prix : 17,50€

Résumé
« Quand Violet et Finch se rencontrent, ils sont au bord du vide, en haut du clocher du lycée, décidés à en finir avec la vie. Finch est la « bête curieuse » de l'école. Il oscille entre les périodes d'accablement, dominées par des idées morbides, et les phases « d'éveil » où il déborde d'énergie. De son côté, Violet avait tout pour elle. Mais neuf mois plus tôt, sa soeur adorée est morte dans un accident de voiture. La survivant a perdu pied, s'est isolée et s'est laissée submerger par la culpabilité.
Pour Violet et Finch, c'est le début d'une histoire d'amour bouleversante : l'histoire d'une fille qui réapprend à vivre avec un garçon qui veut mourir. »

Avis
A l'image de Decca, j'ai envie de vivre dans un monde tout beau, où je n'aurais qu'à couper le mauvais/le méchant pour ne garder que ce qui est bon et gentil. Mais si elle m'avait tendu Tous nos jours parfaits, je n'aurais su en supprimer aucun mot, aucune ligne. Ce roman est parfait, dans son authenticité, dans son réalisme, jusque dans les émotions qu'il provoque. Croiser la route de Theodore et Violet a été l'une des plus belles expériences de ma vie de lectrice ; je suis partagée entre le fait de vouloir le faire lire à la terre entière et l'idée de ne le garder que pour moi. Mais ces deux êtres, fabuleux [Theodore, tu es tout sauf ordinaire !], méritent d'aller à la rencontre de tellement de lecteurs

Violet n'en peut plus d'avoir survécu à l'accident qui a emporté sa soeur, d'être la survivante, d'être encore là. Elle fait la connaissance de Theodore sur le toit du clocher de leur école. « Theodore fêlé », comme l'appelle tout le lycée. Il est là pour la même raison qu'elle : en finir.

J'ai du mal à croire qu'il s'agisse du premier [parce que j'espère bien que ce ne sera pas le seul] roman YA contemporain de Jennifer Niven ! Cette lecture, c'était une mélodie sans faute note, qui vous surprend, vous possède, vous soulève et vous bouleverse. L'auteur a été si juste dans ses mots, dans les pensées de ses personnages, dans les émotions transmises par le récit. On a l'impression qu'elle exprime ce qu'on pense, mais qu'on a jamais su dire. Peut-être est-ce la part de réalité, d'elle-même, qu'elle a mis dans Tous nos jours parfaits, qui créée cet effet ? Qu'importe, j'ai aimé que ce roman vienne me troubler, me bouleverser, me faire voir.
Dès le début de sa lecture, le lecteur sait dans quoi il tombe. Tous nos jours parfaits s'ouvre sur Finch, perché au-dessus du vide, et sur sa rencontre avec Violet. Et j'ai senti que - si l'histoire pouvait avoir des similitudes avec d'autres romans YA - ce roman resterait unique. Jennifer Niven va plus loin que le mal être adolescent et les pensées suicidaires. Ce n'est pas seulement le récit d'un premier amour adolescent, de sa force, et des difficultés à être dans cette période où l'on se cherche. Mais ce n'est pas non plus le livre avec la solution miracle pour traverser tout ça - parce qu'elle n'existe pas.
Cette magie passe également par Violet et Theodore. On se sent tellement proche d'eux, à croire qu'ils sont de chair et de sang, qu'on pourrait tendre la main et les toucher autant qu'ils nous touchent. Violet, parce que je me suis identifiée rapidement à cette jeune fille à fleur de peau, qui ne sait plus trop qui elle est ni ce qu'elle veut. Theodore Finch, à cause de tout ce qu'il fait pour Violet et surtout pour la personne formidable qu'il est. Ces deux adolescents m'ont troublée parce qu'ils sont authentiques, vrais et sincères. Abîmés. Parce qu'ils mènent un combat quotidien pour reprendre pieds non seulement dans la vie, mais aussi dans leur vie. 
Alors je ne le comparerai ni à Nos étoiles contraires, ni à Eleanor & Park ; je vous dirais même d'oublier cela. S'il est question de premier amour et de mal être, cela est abordé d'une manière très différente. Ici, ces thématiques sont vues au travers de la maladie, du psychisme, de la dépression, ce qui entraîne une toute autre réflexion, plus profonde. Jennifer Niven nous parle aussi de ce que les autres peuvent nous apporter, dans ce tout qu'il y a de bon comme de plus mauvais, et de ce que nous nous pouvons apporter aux autres, en étant juste nous.
Tous nos jours parfaits, c'est le genre de roman qui vous laisse tremblant et pleurant, qui vous fait détester l'envie que vous avez eu de le lire tout en sachant qu'il n'en est rien. C'est aussi ce genre de roman qui vous grandit, vous éveille. Dont vous savez à la première seconde qu'il va vous plaire plus que de raison, que les personnages vont laisser une trace indélébile dans votre esprit. En tout cas, c'est ce qu'il m'a fait vivre. Et ce que j'espère qu'il vous fera vivre également !

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre : 
« Je connais assez bien la vie pour savoir qu'on ne peut pas compter sur les choses pour demeurer telles qu'elles sont, ou rester à portée de main, même si on ne souhaite que ça. On ne peut pas empêcher les gens de mourir. On ne peut pas les empêcher de partir. On ne peut pas s'empêcher soi-même de partir non plus. Je me connais assez pour savoir que personne ne peut me ternir éveillé, m'empêcher de sombrer dans le Grand Sommeil. Ça ne tient qu'à moi. »

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Tout comme les héros qu'ils portent, Tous nos jours parfaits de Jennifer Niven est un roman fabuleux ! Juste, intelligent, il touche à des sujets extrêmement sensibles - pour ne pas dire difficiles - tout en gardant une plume fluide, simple. L'auteur nous parle du mal être adolescent, de la dépression, sans accroc, sans tabou, au travers de deux personnages saisissants, Theodore et Violet. Qui nous réapprennent à vivre, à aimer, à s'accepter. A aimer vivre. Qui nous murmurent que nous ne sommes pas seuls. Qui nous prouvent que nos différences font nos atouts ; les standards sont pour les gens ordinaires, Theodore. 

Je remercie les éditions Gallimard pour cette merveille

Coup de coeur aussi :  
Lou lit là / Échos de mots / Little A / Léa Touch Book


Challenge jeunesse/young adult : 1/65

mercredi 7 octobre 2015

=> Souffle de centaure - Hervé Jubert [M.O.N.S.T.R.E, #5] <=

Souffle de centaure de Hervé Jubert est sorti la semaine dernière et je n'ai évidemment pas tardé à me jeter dessus ! Il me tardait de découvrir ce cinquième opus - on s'approche de la fin de la série... - et d'en apprendre plus sur le personnage bien mystérieux de Takiko. A nouveau, j'en ressors bluffée et impatiente ; bluffée par la richesse de ce court roman, impatiente parce que l'auteur n'en dit toujours pas assez.

Éditeur : Rageot 
Genre : fantastique, jeunesse
Public : dès 14 ans
Nombre de pages : 224
Date de parution : 30/09/2015
Prix : 9,90€

Résumé
« Le T de M.O.N.S.T.R.E est celui de Takiko, japonaise de 17 ans.
Enfant, elle est sauvée de la noyade par une chimère. Depuis, elle a une dette... et un secret familial.

Originaire de Myazaki détruit par le tsunami, elle a tout appris du centaure du bois sacré. Aussi, quand le chasseur piège les membres de M.O.N.S.T.R.E pour sauver sa vie, Takiko est contrainte de le conduire vers le centaure au souffle guérisseur... »

Avis :
Le quatrième tome - Rire de satyre - se terminait sur une bonne grosse révélation, du genre qui souffle tout sur son passage et met le lecteur dans un gros doute. Souffle de centaure a donc eu également sa part de secrets dévoilés, de mystères résolus. Mais maintenant que le voile est levé sur Takiko, les questions repartent de plus belle ! Hervé Jubert aime jouer avec son lecteur, le titiller, et j'aime courir sur chaque piste qu'il envoie. Il ne reste plus que deux tomes, et je n'ai aucune idée de comment toute cette histoire, toutes ces histoires, va se terminer. Et j'aime ça !

Pas de résumé. Pas de spoils.

M.O.N.S.T.R.E, c'est toujours une bonne lecture. Drôle, divertissante, pleine d'aventures, cette saga me plonge toujours dans un autre univers, plein de possibles, où les créatures fantastiques pourraient être au coin de ma rue. Depuis quelques tomes, elle prend une tournure plus dense, alors que les personnages avancent dans leur vérité, dans leur mission et dans leurs projets. Et même si j'ai adoré Souffle de centaure, j'ai l'impression qu'il lui a manqué un petit quelque chose, comme si je m'étais attendue à un plus que je n'ai pas su trouver dans ce nouveau tome.
J'ai manqué de détails, de repères concernant l'histoire de Takiko. Elle est le personnage qui est censé se « mettre à nue », nous en dire enfin davantage sur elle. Pourtant, quand j'ai terminé le roman, malgré avoir appris quelques petites choses, j'ai le sentiment qu'elle garde encore de grands secrets, sur son histoire, sur son passé, sur sa relation avec son frère. 
La jeune samouraï, pour ce qui est de son avatar dans Chimera, apparaît toujours comme une tête forte, une courageuse, que rien n'ébranle. On découvre finalement un personnage parfois à fleur de peau, parfois un peu hésitant, qui ne laisse pas toujours paraître ses émotions. Ce tome m'a fait revoir mon jugement sur Takiko, que je trouvais avant trop froide, voire trop mystérieuse. Elle était toujours enfermée, toujours isolée. Ici, on la voit davantage avec le groupe, on en sait plus sur ce qu'elle trame avec Émile. Et j'ai pris conscience à quel point toute cette aventure lui tenait à coeur.
Au sujet des autres personnages, c'est un plaisir de les retrouver, de voir leur relation évoluer, s'améliorer. S'ils se fréquentaient déjà régulièrement via Chimera, le passage IRL n'a pas été des plus facile, et il arrive encore que l'un doute de l'autre, que les liens virtuels n'aient pas la même force au quotidien, dans la vie de tous les jours. Mais petit à petit, et davantage dans ce tome, je sens que chacun se rapproche, que leurs liens sont de plus en plus ténus. Ils se cachent encore des choses, continuent de se chercher chacun dans leur coin, ils n'en tiennent pas moins les uns aux autres, ce que j'ai beaucoup ressenti dans Souffle de centaure.
Depuis les deux premiers, il me tardait de découvrir Rolf, qui sera à l'honneur du prochain. Mais Hervé Jubert me donne aussi envie à présent d'être à la toute fin et d'avoir le point de vue d'Émile, personnage qui se dessine de plus en plus dans la saga. Je suis curieuse, dans l'attente. Mais est-ce que je veux vraiment avoir le final de cette saga ? Je n'en suis pas certaine... J'ajouterai seulement que j'adore les finals de chaque tome. Un peu à la manière d'un épilogue, l'auteur revient sur la dernière action de chaque personnage. Ce qui, bien entendu, soulève parfois son flot d'interrogations.

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J'ai encore une fois été transportée par l'univers de Hervé Jubert et de sa saga M.O.N.S.T.R.E ! Pour autant, j'ai moins accroché avec le personnage de Takiko. J'ai trouvé que l'on ne nous parlait pas assez de son histoire.Elle est en tout cas un personnage fort du groupe, au caractère bien trempé, qui dévoile ses sentiments petits à petits. Si elle semble moins mystérieuse et plus attachante à la fin du roman, je regrette de ne pas en savoir plus sur son passé. L'histoire, de son côté, demeure à la hauteur ! Des réponses, des nouvelles questions, je n'ai aucune idée de comment tout cela va se terminer et ça me plaît beaucoup !
Maintenant, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience en ce qui concerne la suite. 

Je remercie les éditions Rageot pour cette lecture

lundi 5 octobre 2015

| Challenge Jeunesse/Young Adult 2015 |


Coucou mes p'tits chats, 

Pas de chronique aujourd'hui, mais mon billet de participation pour le Challenge jeunesse/young adult, organisé par Muti, du blog Muti et ses livres !
L'année dernière, faute d'attention, j'ai loupé les inscriptions de quelques jours... Mais cette année, j'étais dans les starting block et avais noté la date dans mon agenda ! La fan de YA que je suis ne pouvait plus passer à côté de ce challenge. 
Trêve de blabla, passons aux explications.

○ Comment ça marche ? 
Le but est de lire un nombre d'ouvrages Jeunesse ou Young adult se rapportant aux catégories suivantes : (une catégorie = un nombre de livres allant de 10 à 100 livres, de quoi satisfaire les petits et les gros lecteurs du genre)
• Catégorie 1 : Aux frontières du rêve => Au moins 10 ouvrages
• Catégorie 2 : Badine avec les royaumes de l'enfance => Au moins 20 ouvrages
• Catégorie 3 : A pieds joints dans la marelle => Au moins 35 ouvrages
• Catégorie 4 : A su garder son coeur de mioche => Au moins 50 ouvrages
Catégorie 5 : Peter Pan dans l'âme => Au moins 65 ouvrages
• Catégorie 6 : Au pays des mille et un livres => Au moins 80 ouvrages
• Catégorie 7 : Vit dans un conte de fées => 100 et + (pour les livrovores)

[Comme l'indique le surlignage, je m'inscris pour la catégorie 5.]

○ Comment participer ? 
• Il se déroulera sur 1 an à partir du 1er octobre 2015 et jusqu'au 30 septembre 2016.
• Les inscriptions sont possibles les trois premiers mois du challenge, jusqu'au 31 décembre 2015.
Pour vous inscrire, laissez un petit commentaire sur l'article de Muti, avec la catégorie choisie et, si possible, un lien vers l'article de présentation du challenge sur votre blog.
Lorsque vous aurez lu et chroniqué un livre rentrant dans le challenge, publiez le logo du challenge dans votre article et renvoyez vers votre billet d'inscription. Puis venez donner le lien de votre article sur le blog de Muti en rappelant votre catégorie : de cette manière « 1.Titre, tome X de auteur suivi du lien. Exemple : 1. Vampire academy tome 1, Soeurs de sang de Richelle Mead, suivi du lien de votre article. Muti se chargera ensuite de regrouper tous les liens et fera le point une fois par mois.
• Sont pris en compte les livres lus à partir de votre inscription. Ainsi si vous vous inscrivez le 25/12/2015, les livres lus en octobre, novembre et avant le 25/12 ne seront pas comptabilités.
• Vous avez aussi la possibilité de changer de catégorie en cours d'année.
• Tous les livres jeunesses sont acceptés, ça va donc de la bibliothèque rose aux collections apparues récemment. par contre, seuls les livres comptent et non les albums, ni les mangas, ni les BD.

○ Petit plus :
La Box de Pandore propose de faire gagner un participant par catégorie. Pour participer, c'est très simple, il suffit d'indiquer dans votre post d'inscription que vous participez et de poster sur votre blog le logo de la box de Pandore. Un gagnant par catégorie parmi les participants sera tiré au sort à la fin du challenge et aura la chance de gagner une box de Pandore.
Vous aurez plus d'informations sur le contenu de la box en cliquant sur le nom du site : Box de Pandore.

[Je ne participe pas, mais je me suis dit qu'il était bon de vous en informer.]

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Lus dans le cadre du challenge : 
[cliquez sur la couverture pour découvrir la chronique]
   
   
  
   
   
   
   
 #Lecture en cours#  



Compteur : 32/65

samedi 3 octobre 2015

=> Nos faces cachées - Amy Harmon <=

Depuis son annonce, je trépigne pour ce roman. Mon coeur bat à son évocation, je m'en suis saisi avec émotion quand je l'ai reçu. Et depuis ? Je l'ai regardé, mis dans mes PALM plusieurs fois sans réussir l'ouvrir pendant le mois. Jusqu'à cet été. Je me suis dit qu'il était temps que je lise Nos faces cachées d'Amy Harmon. Que j'étais prête à le faire. L'attente que je me suis imposée valait largement la peine. Ce roman est un coup de coeur


Éditeur : Robert Laffont 
Collection : Collection R
Traductrice : Fabienne Vidallet
Genre : YA, contemporain,
Public : dès 15 ans
Nombre de pages : 437
Date de parution : 22/01/2015
Prix : 17,90€

Résumé :
« Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être...
Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant.
Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous... »

Avis :
J'ignore si j'aurais détesté ce roman si je l'avais lu à sa sortie ; trop de similitudes avec la vie réelle, trop de craintes inconscientes que l'histoire aurait réveillées. Et même s'il a finalement réveillé des choses que j'ai tendance à enfouir et me cacher, Nos faces cachées a été merveilleusement incroyable ! J'ai aimé ce récit, quand il me faisait rire, quand il me faisait douter, quand il me faisait pleurer.

Ambrose Young, n°1 de l'équipe de lutte du lycée et n°1 dans le coeur de Fern. Mais comment Fern pourrait-elle l'attirer avec son physique banal, elle qui n'est ni belle ni jolie ? Son cousin, Bailey, a aussi une grande admiration pour le jeune homme, Hercule comme il le surnomme. Puis vient la fin du lycée... Ambrose et ses amis de l'équipe de lutte se sont engagés dans l'armée, s'apprêtent à partir en Irak. Qui peut dire s'ils reviendront ? Ou comment ils reviendront ?

« Pour le meilleur et pour le pire. » Je le veux ! Nos faces cachées, Bailey, Ambrose, Fern, je les veux tous, pour toujours, auprès de moi. Il s'est passé quelque chose entre ce titre et moi, comme je pense qu'il se passera toujours quelque chose avec des romans de ce genre, sur l'attente de l'autre, l'engagement militaire, l'appréhension du retour ; que ça passe ou ça casse. Ici, c'est passé haut la main. Parce que les héros ne sont pas toujours ceux que l'on croie. Parce qu'Amy Harmon a écrit avec beaucoup d'humanité. Parce que je me suis sentie tellement proche de Fern.
Si la réputation de Nos faces cachées m'impressionnait, ce que je craignais davantage dans ce roman, c'est l'histoire d'Ambrose. Il s'engage dans l'armée pour défendre son pays, par amour pour son pays, et revient de la guerre... différent. Marqué. Et ça, c'est quelque chose qui m'a toujours fait peur, inconsciemment. L'homme est engagé lui aussi, depuis des années. Il part. Il revient. Il pourrait ne pas revenir. Comme tous les jours, comme tout le monde. Bref, un écho au quotidien qui me faisait peur, mais qui m'a finalement surtout fait beaucoup de bien. Les choses peuvent être si paradoxales. Pour une fois, j'ai eu l'impression d'être comprise et de pouvoir découvrir, en la personne de Fern, quelqu'un proche de ce que je vis.
D'autant que je me suis, par d'autres points, beaucoup retrouvée dans son personnage. Fern Taylor, lectrice d'Harlequin, écrivain à d'autres heures. Courageuse, un brin timide, j'ai trouvé ce protagoniste génial ! Elle est drôle, pleine d'imagination, et en même temps tellement réaliste, d'un tel optimisme. J'ai aimé la suivre, suivre le cour de ses pensées, être à ses côtés, tout simplement. Ambrose et Bailey ne sont pas en reste. Bailey parce qu'il apporte tellement de lumière et d'humanité au roman, un personnage sincère et authentique, qui provoque des émotions jusqu'au plus profond de votre être. Et Ambrose, le lutteur détrôné, l'homme marqué par la guerre. J'ai été frappée par sa dualité, ses contradictions, le regard qu'il porte sur lui-même.
Nos faces cachées, au-delà de la romance Fern/Ambrose et de l'amitié Fern/Bailey, c'est un roman plein de valeurs, plein de sincérité, avec une morale bouleversante et inattendue. J'ai eu un coup de coeur entier sur ce roman, pour sa beauté, pour ses personnages, pour la plume d'Amy Harmon. Malgré des scènes que l'on pourrait croire attendues, un récit que l'on pourrait penser plein de pathos, l'auteur nous offre une histoire où je n'ai rien ressenti de tout cela. J'ai été charmée par la mélodie qui s'échappait de son écriture, les émotions qu'elle provoquait par de simples mots.

Et s'il ne fallait qu'une citation pour vous convaincre :
« Mourir c'est facile, c'est vivre qui est difficile. »

~~~~~~
Nos faces cachées d'Amy Harmon, ou une de mes lectures d'été dont je ne me remets pas et pour laquelle j'ai complètement craqué ! Parce que la plume de l'auteur, pourtant simple, n'en est pas moins magnifique. Parce que l'histoire est belle, belle par ses valeurs et par l'humanité qu'elle dégage. Parce que les personnages sont tellement de portraits différents mais aussi si justes, si attachants. Parce que la morale du roman vous frappe en plein coeur. Nos faces cachées, c'est des émotions brutes, vives ; des personnages entiers et authentiques ; une intrigue efficace, sans lourdeur ; une plume juste, qui percute là où il faut


Chez les copines : 

jeudi 1 octobre 2015

♦ Wake Up! ♦ #16

• Wake up ?
Un petit RDV qui me trottait dans la tête depuis un moment. A l'origine, je voulais l'intituler "What's up?", sauf qu'en faisant des recherches je me suis rendu compte que ce RDV existait déjà chez Sous ma couverture, que je découvre à l'occasion :D Comme l'idée que j'avais s'éloigne un peu de ce que propose Bookish Girl, j'ai changé de titre. Et c'est parti mon kiki ! 
• Quand ? 
Tous les premiers de chaque mois.
• Quoi ? 
Les sorties qui me tentent, les RDV littéraires à ne pas manquer, une PAL prévisionnelle. Du blabla ?
/!\ ATTENTION : article pouvant comporter des spoilers /!\
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Septembre est encore un mois qui a filé à toute allure, des projets, des livres et des idées pleins la tête. Voilà qu'octobre démarre, et que tout n'est pas comme attendu. Déjà des imprévus, des refus, mais toujours d'autres idées, d'autres livres et d'autres projets pour réhausser le moral. Octobre promet de jolies choses, souhaitons qu'ils les tiennent ! En tout cas, s'il y a bien quelque chose de certains ce mois-ci, ce sont les parutions à venir :D

Les sorties du mois [exhaustif] : 

Blacklistée de Cole Gibsen
Éditeur ; Hugo roman
Collection : New Way
Nombre de pages : /
Prix : 17€
Résumé
« En apparence, Regan Flay a tout ce dont on peut rêver. A 17 ans, elle est populaire, étudie dans l'un des meilleurs lycées du monde, et ses parents ont les moyens de satisfaire le moindre de ses souhaits.
Mais sa vie bascule le jour où, en arrivant en cours, Regan découvre ses textos et messages privés Facebook placardés sur les murs du lycée. Vacheries, mensonges, insultes, manipulations : tout est là, exposé aux yeux de chacun. En une seconde, elle passe du statut de princesse à celui de véritable paria. Ses amis lui tournent le dos, et les autres élèves du lycée commencent à lui faire vivre un véritable enfer.
Elle trouve du soutien auprès de Nolan, un jeune homme plutôt beau garçons mais légèrement dysfonctionnel socialement. Ce dernier découvre vite que Rgean est tout sauf la miss Parfaite qu'elle voulait bien montrer. Sous sa carapace, c'est une jeune fille angoissée, qui a du mal à supporter les exigences de sa mère concernant son avenir. Car rester toujours au top demande une sacrée dose d'énergie, et aucun échec n'est envisageable.
Pourtant, la chute de Regan n'est qu'un début, et personne n'en sortira indemne... »

=> Quelle date ? Le 01/10.
=> Pourquoi ? Le résumé a piqué ma curiosité.

Hello, adieu et nous au milieu de Jennifer E. Smith
Éditeur : Hachette
Collection : Hachette romans
Nombre de pages : 272
Prix : 15,90€
Résumé
« Un premier amour au lycée, on se dit que ça va durer toujours. Mais le départ à l'université remet tout en question. A l'heure des adieux, est-ce la dernière nuit ensemble ou la promesse d'un avenir commun ? 
Dans douze heures, Clare partira pour une prestigieuse université de la côte Est des États-Unis, tandis que son petit ami, Aidan, ira en Californie, à cinq mille kilomètres de là. Pour cette lycéenne qui ne laisse jamais place à l'improvisation, les choses sont claires : elle et Aidan doivent rompre ce soir. Mais au préalable elle tient à profiter de leurs douze dernières heures ensemble pour passer en revue leur histoire d'amour, tous leurs souvenirs communs. Le lecteur est comme Aidan : il a envie d'y croire. Mais Clare a pris sa décision. Jusqu'à l'épilogue en tout cas. »

=> Quelle date ? Le 14/10.
=> Pourquoi ? J'aime d'amour les romans de cet auteur

Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 528
Prix : 18,90€
Résumé
« « Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l'école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t'écraserai. »
Autrefois l'Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir, et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l'empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d'écrire s'expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laïa, un esclave, et Elias, un soldat d'élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté... et sauver ceux qu'ils aiment. »

=> Quelle date ? Le 15/10.
=> Pourquoi ? Coup de coeur pour de nombreux blogueurs, j'avoue être très curieuse !

Ma raison d'espérer de Rebecca Donovan [Ma raison de vivre, #2]
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 608
Prix : 18,90€
Résumé
« Emma commence doucement à réapprendre à vivre aux côtés d'Evan et de Sara. Hantée par des cauchemars terribles, elle décide de donner une seconde chance à sa mère, qui l'a abandonnée, espérant trouver un sens à sa souffrance. Mais elle doit aussi affronter le regard des autres : ceux qui s'en veulent de ne pas l'avoir soutenue, ceux qui la jugent mais aussi ceux qui, surgissant de son passé, ont encore bien des révélations à faire sur sa vie d'avant... »

=> Quelle date ? Le 15/10.
=> Pourquoi ? J'avais beaucoup aimé Ma raison de vivre et j'ai hâte de découvrir la suite !

Maintenant qu'il est trop tard de Jessica Warman
Éditeur : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 288
Prix : 15,90€
Résumé
« Les adultes font la fête à l'étage, le soir du nouvel an. Samantha veille avec Remy, son meilleur ami, sur sa petite soeur, Tabitha. Elle dort paisiblement à leurs côtés. Soudain le père Noël entre dans la pièce, attrape Tabitha et l'emporte sous leur regard impuissant. A 17 ans, Sam revient avec sa famille sur les lieux du drame. La jeune fille retrouve Remy. Ensemble, ils réalisent qu'ils ont peut-être envoyé la mauvaise personne en prison... »

=> Quelle date ? Le 15/10.
=> Pourquoi ? J'ai eu un coup de coeur pour Reste avec moi et j'ai très envie de découvrir un autre roman de l'auteur.

Zodiaque de Romina Russell
Éditeur : Michel Lafon
Nombre de pages : 420
Prix : 16,95€
Résumé
« Sur la planète du Cancer, comme dans le reste de la constellation du Zodiaque, l'astrologie régit la vie quotidienne. Pas de place pour l'imprévu, et encore moins pour une catastrophe. Pourtant, Rhoma, jeune étudiante Zodaï, est hantée par de terribles visions. Personne ne la croit mais l'impensable se produit brutalement : une des lunes du Cancer explose. Raz-de-marée, pluies de météorites, tout l'univers de la jeune fille est plongé dans le chaos.
Aidée de son mentor, le flegmatique Mathias, et d'Hyson, l'excentrique émissaire du signe de la Balance, Rhoma se lance alors dans une course contre la montre au travers de la galaxie pourprévenir les autres civilisations de la menace ancestrale qui plane sur elles. Car les douze signes du zodiaque étaient à l'origine treize... et, dans l'ombre, le dernier attend son heure. Celle de la destruction. »

=> Quelle date ? Le 22/10.
=> Pourquoi ? Je suis très intriguée par le résumé !

Invincible d'Amy Reed
Éditeur : Mosaïc
Nombre de pages : 320
Prix : 13,90€
Résumé
« Tout le monde prévoit de mourir. Mais qui prévoit de SURVIVRE ?
Je ne vous apprends rien : l'hôpital, ça craint. Surtout quand on pense qu'on va mourir et qu'on voit les autres qui ont toute leur vie devant eux.
Alors vous allez me trouver sacrément ingrate si je vous dis que finalement, la maladie de ne m'a pas eue, que je suis bien vivante, et que pourtant je suis sonnée. A terre. Agressive. En colère.
Parce que je n'avais pas prévu ça. VIVRE.
Parce que tout le monde attend de moi que je sois heureuse.
Ce que je suis ? Une fille qui cherche sa route. Et le seul qui me prend telle que je suis, c'est Marcus... »
 
=> Quelle date ? Le 28/10.
=> Pourquoi ? Le résumé dit tout.


PAL prévisionnelle : 
  
   
J'ai presque collé à ma PAL prévisionnelle de septembre. Presque, parce que quelques SP et finalement des changements d'humeur sont venus me donner envie d'autres horizons. Pour ce mois-ci, je pense que ce sera pareil, à quelques détails près : j'ai envie de lectures pour Halloween. Mais voici tout de même ce qui est prévu : Tous nos jours parfaits et Souffle de centaure, deux SP récemment arrivés, Dangerous perfection, pour le rendre enfin à l'amie qui me l'a gentiment prêté, puis New Victoria, Les coeurs brisés, Conversion et In the after pour la touche Halloween. A voir après si les réceptions du mois ne modifieront pas un peu ces prévisions...

IMM de septembre : 
   
  
Joie dans ma BAL et dans mon coeur Je remercie sincèrement les maisons d'éditions partenaires du blog pour les petits rayons de soleil qu'elles ont apporté ce mois-ci ! Plus deux petits craquages qui me faisaient de l'oeil depuis un moment... Et ma PAL n'en a pratiquement pas grossi parce que j'ai presque tout lu ! Je vous invite à cliquer sur les couvertures pour découvrir la chronique ou la fiche du livre.

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Je vous souhaite à tous un excellent mois d'octobre et de très belles lectures